Visitez les fameux cimitières de Sète

Réservez votre séjour dans nos locations de vacances 3 étoiles

Booking widget b24_widget_6722233494f8a

Lieux de souvenirs et de contemplation pour la population sèteoise, les deux cimetières de l’île singulière attirent également de nombreux touristes et visiteurs, notamment aux tombes de l’emblématique chanteur sèteois Georges Brassens et du célèbre poète Paul Valéry.

Le cimetière marin

Perché sur les hauteurs du Mont Saint Clair dans le quartier des artistes,  surplombant le port et la mer Méditerranée, autrefois connu sous le nom de cimetière Saint Charles. Créé vers 1680 comme lieu de sépulture pour les premiers ouvriers morts lors de la construction du brise-lames de Saint-Louis, les premiers 1064 m² s’est développé au cours des siècles suivants avec une série de parcelles, dont une réservée à la communauté protestante, qui a joué un rôle essentiel dans la croissance du port aux XVIIIe et XIXe siècles.

Plusieurs tombes rappellent l’histoire maritime de la ville, comme celle des pilotes disparus lors du sauvetage d’un navire en détresse ou celle du jeune aspirant Eugène Herber tué à Pékin en 1900. D’autres témoignent de la notoriété de personnalités sèteoises, comme le politicien Mario Roustan, l’acteur et metteur en scène français Jean Vilar, le jouteur Vincent Cianni, dit « l’homme aux cent victoires » et le cinéaste Henri Colpi. Mais, la personnalité la plus célèbre est Paul Valéry, poète, essayiste et philosophe français décédé le 20 juillet 1945 et enterré dans ce cimetière dans la tombe de ses ancêtres.

Le cimetière Saint-Charles a été rebaptisé Le Cimitière Marin le 7 août 1945 en hommage respectueux au célèbre poème de Paul Valéry, Le Cimitière Marin, publié en 1920.

Le célèbre poème de Paul Valéry : Le Cimitière Marin

Dans l’un des poèmes les plus émouvants de 24 versets de Paul Valéry, le narrateur observe la mer calme sous le soleil flamboyant de midi et accepte l’inévitabilité de la mort. Mais, alors que le vent commence à remuer et que des vagues commencent à se former sur la mer, signe de l’énergie sous la surface, le narrateur proclame la nécessité de choisir la vie en choisissant le changement éternel plutôt que la contemplation.

« LE CIMETIÈRE MARIN, Paul Valéry 1920
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux ! … »

Le poème est évoqué par Georges Brassens dans sa chanson de 1996 « Supplique pour être enterré à la plage de Sète ». Brassens rend également hommage à Paul Valéry avec un verset : « Et c’est la mort, la mort, toujours recommencée » dans son texte « Mourir pour des idées ».

Musée Paul Valéry

Juste derrière Le Cimitière Marin bénéficiant d’une vue et d’un emplacement exceptionnel, un bâtiment de style corbusien restauré des années 1970 abrite des collections de peintures et de dessins des beaux-arts. Le Musée Paul Valéry rassemble plus de 7 000 œuvres. En plus des collections des Beaux-Arts, qui comprennent plus de 730 peintures et près de 2 900 dessins, le musée dispose de trois collections spécifiques : la collection Paul Valéry, la collection Salah Stétié et une collection d’Arts et Traditions Populaires.

Les jardins environnants accueillent des événements en plein air tels que des conférences, des rencontres littéraires (notamment « Les Journées Paul Valéry », chaque année en septembre), de la poésie, des récitals et des concerts, qui reflètent l’identité méditerranéenne de la ville de Sète. Le café sert de délicieux plats et boissons, qui peuvent être dégustés sur la terrasse surplombant le terrain et la mer.

Visitez le Musée Paul Valéry, 148 Rue François Desnoyer, 34200 Sète ; Tél. : +33 (0)4 99 04 76 16 ; https://museepaulvalery-sete.fr/

Cimitière Le Py : Le dernier lieu de repos de Georges Brassens

Le Cimitière Le Py, anciennement connu sous le nom de cimetière des pauvres, se trouve dans la zone nord de la ville avec l’entrée principale située sur le boulevard Camille Blanc. Officiellement consacré dès son ouverture en 1877 à Saint Lazare, ce cimetière est plus connu simplement sous le nom de « Py ».

Avec une vue imprenable sur la lagune de Thau vers Balaruc, Bouzigues et Mèze, ses places militaires perpétuent les actes de courage dont ont fait preuve de nombreux jeunes soldats de Sète et aussi des étrangers pendant les Première et Seconde Guerres mondiales ainsi que ceux de la décolonisation. Sous ses grands cyprès, d’autres tombes préservent la mémoire de personnalités qui ont contribué à la renommée de la ville de Sète, comme l’acteur Lucien Barjon, le footballeur Yvan Beck, l’acteur Alfred Nakache et l’homme politique Lucien Salette. Le plus célèbre, cependant, est Georges Brassens, un auteur-compositeur-interprète, né le 22 octobre 1921 dans un quartier populaire du port de Cette (le nom de la ville n’a pas été orthographié Sète jusqu’en 1928) qui est décédé le 29 octobre 1981.

En 1966, Georges Brassens enregistre sa chanson testamentaire « Supplique pour être enterré à la plage de Sète » où il rêve d’être enterré sur une plage de la ville de Sète. Impossible d’être enterré sous une dune, son corps repose dans la voûte familiale sous un cyprès en face de l’Espace Georges Brassens au Cimetière du Py.

La tombe de Georges Brassens est visitée chaque année. La tombe elle-même contient très peu d’éléments significatifs ; néanmoins, elle semble jouer plusieurs rôles importants pour ses admirateurs : elle leur permet d’être proches du corps de l’artiste et de démontrer leur attachement à lui comme ils auraient pu le faire en assistant à l’un de ses concerts ; elle confirme également la cohérence entre les valeurs qu’il a mises en avant en tant que chanteur et celles qu’il incarnait en tant qu’homme ; enfin, elle donne une forte force émotionnelle à la renaissance des souvenirs des admirateurs de Brassens.

L’Espace George Brassens

En face du Cimetière Py est L’espace George Brassens. Ornée d’écouteurs, la voix de George Brassens vous guide à travers le musée, vous chuchotant des secrets à l’oreille sur sa vie et sa carrière artistique, sa jeunesse entre amis à Sète, son passage à Paris et ses débuts en tant qu’artiste, poète et auteur musical. Une exposition retrace les rencontres de la chanteuse avec les femmes. Plus de la moitié de son répertoire est consacré au genre féminin et à Püppchen, la femme qui a partagé sa vie, sa muse, sa déesse, son éternelle fiancée, celle pour qui il a écrit ses plus grands titres dont “La non demande en mariage”.

Vous vivrez un moment intime chargé d’émotion en entrant dans le monde du poète !

Audioguide en anglais, espagnol, italien et allemand.

Audioguide adapté aux enfants.

https://www.espace-brassens.fr

Note : Toutes les photos sont la propriété de Leigh et Mehdi Kamraoui et de lepouffre.com. Elles ne sont pas libres de droits.